Des doctrines et des hommes-Partie 1

Dans ce premier texte divisé en trois parties, j’expliquerai les raisons qui m’ont amené à créer un blogue voué exclusivement à une lutte contre-doctrinaire. D’emblée, je me dois d’affirmer que ce blogue se veut être une réaction à tout ce qui, sous le couvert du dogme, se dit dans les médias, se dit par les politiciens et s’écrit sur le net. Mais avant de m’engager dans mes critiques des orthodoxies, il me faudra faire une petite introduction sur le thème de l’anti-doctrinalisme. En première partie de ce texte, j’expliquerai ce que j’entends par contre-doctrinaire dans le but d’éviter toute confusion avec d’éventuels blogueurs quant à la définition de ce terme que l’on rencontre peu souvent. En deuxième partie, je développerai, à l’aide d’exemples issus de l’histoire, sur les dangers des doctrines et de l’endoctrinement. Et finalement, en troisième partie, j’exposerai les raisons qui m’ont poussé à créer ce blogue.

Partie 1 : Qu’est-ce qu’un contre-doctrinaire ?

Un petit survol du dictionnaire nous permet de comprendre qu’un doctrinaire est une « personne qui se montre étroitement attachée à une doctrine, c’est-à-dire, un idéologue ou un dogmatique ». Cette personne considère son opinion comme étant fondamentale, incontestable, intangible, inviolable et sacré. Le premier rôle du doctrinaire sera alors de pervertir le sens que l’on doit accorder au mot opinion. Une opinion s’exprime du moment où l’on « admet une possibilité d’erreur », mais comment pourrait-on débattre d’une idée prétendument infalsifiable ? Le deuxième rôle du doctrinaire sera alors de vous faire croire que son opinion peut être exclue de toute analyse ou réflexion critique. Le doctrinaire s’exclura du fardeau de la preuve et n’aura nul besoin d’arguments valables. L’idéologue usera donc d’outils de persuasions qu’il faut apprendre à déceler : des sophismes, des jugements de valeurs, des professions de foi ou un appel incessant aux passions les plus profondes. S’exclure en totalité ou en parti de la raison pour exposer son point de vue subjectif revient donc, si l’on suit le même raisonnement, à énoncer une vérité irrationnelle (?)! La « vérité irrationnelle est un oxymoron (formule logiquement contradictoire). Une vérité irrationnelle est une vérité vide de sens donc de toute possibilité à dire le vrai ». En un mot, cette vérité devient un mensonge.

Un contre-doctrinaire est donc une personne qui refuse, d’abord et avant tout, le mensonge, les demi-vérités et les faux-arguments. Dans une société qui se veut démocratique, il devient primordial de savoir déceler les idéologues qui faussent les débats et qui, sous prétention de détenir la vérité absolue, appliquent leur raisonnement liberticide.

La deuxième partie de ce texte fera la lumière sur les dangers (passés, présents et futurs) des doctrines.

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Curiosité... C'est pour quand le premier billet pas académique, mais politique ?
Avant ou après le 24 septembre ?

Anonyme a dit…

Bonjour Philipe,

1. Peut-on penser que la science
dans certaines circonstances tente d'orienter et diriger l'action humaine? Le développement par exemple des technologies qui ne sont pas vraiment utiles et propice a une surconsommation.

2. Pouvez-vous me dire ce qu'il y a de dogmatique dans l'option souverainiste et fédéraliste au Canada?

3. Comment concilier nos convictions personnelles avec l'esprit critique?

4. Est-il possible d'avoir une philosophie de base tout en ayant un esprit ouvert aux autres discours?

Merci à l'avance pour votre réponse
et félicitation pour votre nouveau blog.

Maryse

Anonyme a dit…

@Anonyme
Ça viendra, j'attendais d'avoir quelques commentaires avant d'avoir le courage de continuer. Mais je suis très occupé par mes études et bloguer prend beaucoup de temps.

Anonyme a dit…

Bonjour Maryse,
1- Je crois que la science en tant que tel n'a que peu à faire avec la consommation ou ce qu'on peut appeler "le marché". Ce que vous soulevez par contre est ce qu'on pourrait appeler "l'instrumentalisation de la science" à des fins économiques ou technologiques. Là c'est une autre question et ça serait un sujet très long à traiter... peut-être dans un billet futur. Mais on pourrait ouvrir un débat éthique comme sur l'utilisation de la science comme outil de guerre (ex commun : bombe atomique). Je pourrais traiter de la tendance actuelle à l'instrumentalisation de la science en soulevant le fait que plusieurs chercheurs ont de la misère à obtenir du financement parce que leurs recherches sont très fondamentales, leurs axes de recherche sont moins "sexy" si on veut.

2-
Dogmatique dans l'option souverainiste : croire que la souveraineté arrangera tout et que tout sera beau et magnifique sans le Canada. C'est une profession de foi que je déteste entendre, car ça sous-entend une finalité, i.e. une action qui marquerait la fin de l'Histoire et le bonheur atteint. Complètement absurde!

Dogmatique dans l'option fédéraliste : croire que tout est beau dans le Canada et que nous serions perdus sans le Canada. Autre profession de foi que je déteste entendre encore plus, car ça sous-entend une certaine "incapacité" des québécois, légèrement méprisant à mes yeux.

Il y en a d'autres des deux côtés, mais ces deux dogmes reviennent trop souvent.

Ceci dit - qui aidera pour la réponse suivante - mes convictions personnelles actuelles sont souverainistes. Peut-être que votre question avait aussi comme but de me soutirer cette réponse. Vous êtes donc fixée.

3- Je crois qu'il est primordial et fondamental d'avoir des opinions. Il faut apprendre à les défendre envers et contre tous, mais dans la limite du raisonnable. Ainsi, nous devons apprendre à argumenter de façon juste, mais aussi accepter d'être défait par un autre argument valable. Je n'aurais aucun problème à contredire un autre souverainiste qui, à mes yeux, dépasse la limite du raisonnable. Je serais même prêt à accepter que mon option ou une partie de celle-ci soit défaite si un fédéraliste a su user d'arguments qui défont les miens. Ceci vaut pour toutes mes autres convictions qui, on pourrait le dire ainsi, ne sont que des "convictions temporaires". Peut-être alors que "conviction" ne serait pas le bon terme. J'entretiens un certain doute, mais je dois admettre une part de subjectivité, je suis un être humain après tout. Mais je crois qu'une vérité objective existe et que c'est vers elle que nous devons tendre nos réflexions. Nous ne l'atteindrons sans doute jamais, mais il faut savoir s'en approcher.

4- Je crois que ma réponse précédente répond aussi à celle-ci. J'ajouterais par contre que si vous avez peur que vos idées ou philosophies ne deviennent qu'un peu trop "doctrinaire" pour vous : faites le jeu d'aller vous frotter aux idées radicalement opposés. Ça pourrait soit, renforcer vos opinions ou y mettre quelques bémols. Je crois que je n'ai pas besoin de vous dire que la blogosphère est remplie de gens qui ne savent pas argumenter (voire des idiots), mais certaines personnes peuvent s'avérer être d'excellents exercises pour l'argumentation. J'ai appri de plusieurs qui avaient des idées radicalement opposés aux miennes et j'ai su mettre mes propres idées en perspectives.

Je vous invite à faire de même pour mes prochains billets. Si à vos yeux je dis une "grossièreté", je suis prêt à l'entendre. J'aime les débats et j'admets que je ne suis pas infaillible. Comme je l'ai dit, nous avons certainement tous une part de subjectivité en nous et personne n'est à l'abri des doctrines. Même pas un contre-doctrinaire et si personne ne me confronte, je pourrais tomber dans le piège.

Merci beaucoup pour vos questions!

Anonyme a dit…

Félicitation pour votre nouveau blogue. Je lirai vos articles avec intérêt. Vous êtes excellent dans les débats et votre recherche de la vérité vous honore.

Anonyme a dit…

Désolé pour le retard P. LeBel.

L'instrumentalisation de la science mérite un billet, le sujet me semble fort intéressant. J'aimerais connaître le rôle des médias et des groupes de pression en ce sens.

2. Vous dites : mes convictions personnelles actuelles sont souverainistes.

Donc, vous êtes un idéologue? Votre idéologie (idée) s'oppose à celle du fédéraliste? Merci de préciser, car j'aimerais comprendre comment une personne peut-être totalement neutre et impartiale devant l'évolution de notre société. Il faut prendre position à mon avis.

Un autre point que j'aimerais discuter. L'idéologie est la science des idées. Vous avez abordé dans vos billets le danger des doctrines et idéologies pour l'humanité. Position que je partage entièrement. Par contre, il y a du positif dans chaque idéologie. Comme dans toutes théories il y a du bon et du mauvais.

Notre système parlementaire ou système de justice relève de l'idéologie. Une façon de concevoir les choses que l'on impose aux autres.

En ce sens, il sera tres difficiles pour l'humanité de vaincre l'idéologie, sinon de garantir le droit fondamental pour tous de remettre continuellement en question l'ordre établi.

Toujours intéressant de lire votre blog.

Bonne journée

Maryse Roussel

Anonyme a dit…

Oh P.Lebel encore Maryse :) ihhiih

J'ai trouvé un article très intéressant sur la pensée critique.

http://www.sceptiques.qc.ca/assets/docs/Qs61p27.pdf

J'aime bien le premier paragraphe.

Il y a certains matins où je
déteste être sceptique. Avoir
des certitudes, c'est tellement
confortable... contrairement au
doute. Mais que voulez-vous,
on ne change pas sa nature
profonde ! On peut faire un
exercice pour favoriser ce
doute : on développe un
argumentaire contre sa
conviction, et la mienne est
qu'on doit appuyer nos gars en
Afghanistan. Mais cet exercice
a fait surgir des questions
insolubles pour moi...

Donc, il est bon d'avoir des convictions et des idées à condition de se remettre en question.

Philippe LeBel a dit…

Concernant votre dernier message : c'est effectivement ce que je pense et c'est aussi pourquoi j'ai mentionné avoir des convictions qui ne sont que «temporaires». Je prend souvent position et je défend les idées que je trouve justes et raisonnables. Mais, je me remet toujours en question. C'est difficile, mais stimulant.

Il ne faut jamais oublier que nous n'aurons jamais un fonctionnement de société qui soit parfait. La société est dynamique, les besoins changent, les idées évoluent... nous n'arriveront jamais à la «fin de l'Histoire», car le temps avance et l'Histoire se bâtit au présent. Un jour des historiens et antrhopologues étudieront notre mode de fonctionnement de société et le trouveront archaïque. Méfiez-vous donc de ceux qui affirment que nous ne pouvons faire mieux malgré les défauts du mode de vie actuel. Bref comment peut-on affirmer que c'est la «fin de l'Histoire» alors que le temps avance toujours...

Mais attention, j'utilise le mot «idéologie» dans le sens péjoratif comme Hannah Arendt l'a défini. Il y a effectivement du bon et du mauvais dans chaque idéologie, mais ce que je dénonce sont les idéologues qui défendent «tout de go» une seule idéologie et qui refusent les arguments adverses.

Je plaide en fait pour la continuation éternelle du débat d'idées. L'idéologie plaide pour la fin des idées.

Anonyme a dit…

Maryse.

Je viens de lire l'article du soi-disant "sceptique" Michel Bellemarre et je suis fort déçu.

Pourtant, il n'avait pas trop mal commencé avec ses quatre premiers points insolubles (Quand la guerre sera-t-elle terminée ?, Qui sont nos ennemis ?, La démocratie, L'armée afghane) où il se posait de très bonnes questions.

Cepedant, il dérape complètement dans son cinquième point soi-disant insolubles en le solutionnant à la place du lecteur qui se retrouve plutôt à relire la vulgate idéologique impérialiste américaine. En fait, il est décidé de répondre lui-même à sa cinquième question par des arguments idéologiques!

Voici le cinquième point en question:

"Arrêter les combats ?

Nous sommes vraiment devant une impasse, car on ne peut arrêter les combats ni se retirer d'Afghanistan. L'angélisme de la gauche croit que la solution est
dans notre retrait et dans l'aide humanitaire : c’est une illusion. Cette croyance est tout à fait en accord avec notre sentiment de culpabilité judéo-chrétien. Ils sont en guerre contre nous parce que nous sommes des gros méchants, qui les avons exploités... or, c'est faux. Le conflit ne repose pas sur un déséquilibre de
richesses, mais sur une divergence de croyances et de valeurs. Les talibans ne sont pas pauvres, leurs
champs de pavots leur permettent de très bien s'armer. Les africains sont pauvres, mais ne font pas dans le terrorisme international. Se faire ami-ami avec les terroristes et céder aux exigences de Ben Laden n'est pas une solution non plus. Qu’on fasse la paix avec Al-Quaïda et un autre groupe terroriste plus fanatique prendra la relève. En Palestine, quand le Fatah d’Arafat est devenu trop modéré, le Hamas a pris la relève. Cesser les combats, c'est laisser le champ libre aux talibans et à leurs camps d'entraînement pour terroristes. C'est transporter le champ d'opérations des combats de l'Afghanistan à nos villes."

Typique de la rhétorique utilisée par les idéologues impérialistes
des autorités américaines pour justifier l'initiation de la violence. Très décevant comme analyse de la part d'un soi-disant sceptique!

Anonyme a dit…

Ce qui encore plus bizarre chez ce Michel Bellemarre, c'est qu'il fait preuve d'un scepticisme sans bornes quand il s'agit du "soi-disant réchauffement planétaire soi-disant causé par les activités humaines":

www.sceptiques.qc.ca/assets/docs/QS62p16.pdf

(Oh là là Philippe, tu ne seras pas d'accord avec ce texte!)

Mais quand il s'agit de l'attentat du 11 septembre 2001, il croit béatement à la version officielle des faits en niant toute forme de complot!

www.sceptiques.qc.ca/ressources/lectures
/auteurs/bellemare/complot

Anonyme a dit…

J'ai écrit le commentaire précédent sous l'identité "anonyme".

Dans ce billet du rédacteur Louis Dubé, il rejette plusieurs théories du complot et il croit fermement et sans trop réflechir à la version officielle du gouvernement américain.

www.sceptiques.qc.ca/assets/docs/Qs61_p5.pdf

Pourtant, le fait de rejeter certains complots qui peuvent sembler trop complexes pour être vrais ne veut pas nécessairement dire que les autorités américaines ne sont pas les principaux responsables de cet attentat.

Quelques responsables haut-placés de l’armée américaine et de la NORAD et Oussama Ben Laden (ou un autre soi-disant musulman), pour laver le cerveau des kamikazes, se mettent ensemble et le tour est joué, trois avions frappent deux tours du WTC et le Pentagone sans aucune intervention! Pas plus de 10 personnes ont besoin d’être au courant d’un tel complot et un tel secret est très facile à garder. Même pas besoin de l’accord de Bush ni de Cheney (quoique certaines circonstances me font croire qu’ils sont au courant, surtout Cheney avec son Halliburton).

À mon avis, les Sceptiques du Québec ne sont pas assez sceptiques , surtout quand ça concerne les attentats soi-disant "terroristes" où leur dérive idéologique est évidente!

Anonyme a dit…

L'idéologie est la science des idées.

Pour le moment je ne suis pas du tout convaincue qu'il est possible de discréditer l'idée d'une personne en lui disant simplement : mais tu es un idéologue.

Je pense que la grande majorité des intervenants de notre société qui essaient de faire voter des lois aux parlements sont des idéologues.

Quelqu'un qui prétend être immunisé complètement contre l'idéologie ne me semble pas très crédible.

Bref, non je ne suis pas encore convaincu.

Je pense que tout le monde a des idées et de conviction de base. Certes nous pouvons remettre en question nos idées, faire des débats, évoluer, mais l'idéologie demeure présente.

Vous dites Phillipe : Il y a effectivement du bon et du mauvais dans chaque idéologie, mais ce que je dénonce sont les idéologues qui défendent «tout de go» une seule idéologie et qui refusent les arguments adverses.

Alors, il faut le dire. :)
J'ai une amie qui applique systématiquement l'approche de Freud dans sa pratique, car elle donne des résultats concrets avec ses patients. Il s'agit de son approche (idéologie de base) mais elle reste néanmoins ouverte à d'autres perspectives.

Et, je ne pense pas qu'elle plaide pour les fins des idées. Bien au contraire.

Et si l'idéologie pouvait être une notion en évolution qui se modernise et s'adapte a travers les années ? Une nouvelle génération.

Donc, je ne rejette pas du tout vos textes. Ils sont excellents. Mais je pense qu'il faut quand même apporter quelques nuances.

Maryse

Philippe LeBel a dit…

Merci Maryse pour vos commentaires qui bousculent un peu mes idées, c'est ce que j'aime. Je profite avec vous du fait que je ne sois pas encore victime de "trolling".

Bon, pour en venir à ce que vous dites... Il faut vous dire tout de suite que j'ai une formation en science et que cette formation déteind beaucoup sur ma façon de penser. Je ne crois pas que tout soit mesurable loin de là, ce serait du scientisme, mais je considère que l'approche sceptique que la science nous inculque devrait être appliqué à grande échelle.

Je ne suis pas callé en psychologie et en psychanalyse, mais je sais que l'approche de Freud n'est pas scientifique comme beaucoup de leur défendeur veulent le laisser entendre. Néanmoins, si elle est aujourd'hui encore appliqué eh bien c'est certainement parce qu'elle donne des résultats positifs! Tant mieux! Néanmoins, peut-être qu'une autre méthode de psychologie donnerait tout autant de résultats positifs. Peut-être votre amie est-elle une personne qui inspire confiance, qui soit une excellente psychologue et qui ammène les gens à mieux travailler sur eux, qui sait? Mais je n'enlève aucune notoriété à la méthode freudienne, je n'enlève que sa prétention "scientifique". De toute façon, ce n'est pas si grave, tout ne peut pas être "science".

L'idéologie comme "science des idées" est une définition moins utilisé de nos jours. J'utilise "idéologie" dans le sens actuel qui est devenu péjoratif depuis les avénements de la deuxième moitié du dernier siècle.

Nous aurons amplement le loisir de discuter du système politique par représentation. Je peux par contre affirmer qu'il favorise le populisme. Les hommes politiques sont en général des girouettes manipulés par l'opinion des sondages. Ils surfent sur l'idéologie à la mode.

Est-ce qu'un idéologie, dans le sens péjoratif, peut évoluer? Une chose évolue lorsqu'elle est forcé, de par une erreur, à prendre une autre tangente. L'idéologie (toujours au sens péjoratif), lorsqu'elle a été formellement décrite par ses défendeurs, devient immuable et sans faille. Il n'y a aucune erreur possible.

Par exemple on dit à un communiste que son système économique a eu quelques mérites, il répond "grâce au socialisme". On évoque les nombreux défauts : "pas assez de socialisme".

Par exemple on dit à un libéral que son système économique a quelques mérites, il répond "grâce au capitalisme". On évoque les nombreux défauts : "pas assez de capitalisme".

"Plus de Socialisme, plus de planification centrale, disait Staline.
Plus de Marché, moins d'État, reprennent les libéraux." (dixit N. Baillargeon)

Anonyme a dit…

Bonjour,

J'ai énormément de respect pour les scientifiques. Ce sont les personnes les plus critiques que j'ai eu la chance de rencontrer dans ma vie. Eux n'hésitent pas â se remettre continuellement en question. Une simple hypothèse peut-être réexaminée des millions de fois. Et je partage votre avis, le doute méthodique que l'on applique en science
doit être enseigné dans les écoles.

Pour l'école de Freud, je vais me renseigner davantage sur les critiques à son endroit. De plus, vous avez raison, il ne suffit pas uniquement de parler de théorie, la personnalité de mon amie joue sans doute un rôle important dans l'équation. Une autre intervenante
pourrait très bien ne pas avoir le même succès. Comme quoi, il y a une différence entre la théorie et la pratique.

Pour la définition de l'idéologie, je pense que je comprends beaucoup mieux votre point maintenant.

Au plaisir

Maryse.